Un nouveau projet de construction d'appartements de luxe "Bayline"situé à quelques mêtres de la plage "dos pescadores" va bientôt voir le jour à Armaçao de Pera.
Le projet de complexe résidenciel lancé par Vanguard Properties (capitaux français), resprésente un investissement de 60 millions d'euros. Il comprendra 6 blocs d'appartements de 5 à 6 étages. Au total la société va construire 255 appartements du T1 au T3.
Les travaux vont commencer en juin 2018 et la fin du chantier est prévue pour décembre 2020 car il y aura aussi la construction de piscines, d'espace de jeux, un gymnase, un spa, etc. et des aménagements aux alentours.
La commercialisation des appartements devrait commencer en juin ou juillet 2018 et les prix vont varier de 3750 € à 6500 € du m2.
L'architecte séléctionné pour la réalisation de ce projet est Miguel Saraiva.
Le projet de construction existait déjà depuis 2008 (Aldeamento Lagoa das Garças) , et il prévoyait au départ la construction de 296 appartements, seulemment la crise est passée par la et les choses se sont pas passées comme prévu. Vanguard Properties a racheté le projet cette année pour le montant permettant de rembourser la totalité des acheteurs de l'époque.
Source : http://expresso.sapo.pt/economia/2018-04-28-Novo-projeto-no-Algarve-custa-60-milhoes#gs.XJgh7mM
Site web de Vanguard properties : http://vanguardproperties.com/
Exit la crise de 2008, le tourisme au Portugal bat de records en records chaque année depuis 2014... ce qui provoque une course contre la montre dans le secteur de l'hôtellerie avec la mise en construction de nouveaux hôtels sur tout le territoire portugais.
Actuellement plus de 100 nouveaux hôtels sont en construction au Portugal. Et d'ici fin 2019, il devrait y en avoir plus de 115, ce qui représente plus de 9500 chambres. 71 % des projets de construction sont dans la catégorie des 4 et 5 étoiles. La région de Lisbonne et la région de Porto regoupent 60 nouveaux établissements (5300 chambres).
Le secteur du tourisme au Portugal est en pleine ébulition et affiche des chiffres records en 2017 : de janvier à décembre 2017, il y a eu 20,6 millions de clients dans les établissements hôteliers, ce qui represente une augmentation de 8,9% face à 2016 (source : INE). Le taux d'occupation des hôtels au Portugal a été de 51,6% en 2017.
Le secteur du tourime bénéficie d'aides de l'Etat dans le cadre du programme "Valorizar" et le programme "Revive". Le gouvermenent Portugais a mobilisé plus de 593 millions d'euros pour ce secteur d'activité.
Sources :
> https://www.jornaldenegocios.pt/empresas/turismo---lazer//detalhe/portugal-tem-100-novos-hoteis-em-construcao?ref=DET_Recomendadas_pb
> http://www.jornaldenegocios.pt/empresas/turismo---lazer/detalhe/portugal-tera-mais-115-novos-hoteis-e-investimento-imobiliario-atingira-novo-recorde
> http://www.jornaldenegocios.pt/empresas/turismo---lazer/detalhe/portugal-bate-recorde-de-turistas-nos-hoteis-em-2017
En attendant les derniers chiffres relatifs à l'année 2017, voici le point sur les avantages fiscaux accordés au étrangers RNH au Portugal en 2016.
Les avantages fiscaux accordés aux étrangers résidents au Portugal sous le statut de "résident non habituel" ont plus que triplés en 3 ans et représentent un montant de 166 millions d'euros. C'est le montant qu'ils auraient du payer s'ils ne bénéficiaient pas d'exonération d'impôt sur le revenu (IRS)
Les étrangers qui sont venus s'installer au Portugal sous le régime fiscale du "résident non habituel", ont bénéficié d'avantages fiscaux (Impôt sur le revenu - IRS) pour un montant de 166 millions d'euros pour l'année d'imposition 2015.
Evolution des avantages fiscaux accordés par le Portugal aux résidents non habituels en matière d'impôt sur le revenu (IRS).
En 2016 : 166 millions d'€ pour les revenus de 2015
En 2015 : 123 millions d'€ pour les revenus de 2014
En 2014 : 52 millions d'€ pour les revenus de 1013
Pour le Portugal, la mise en place de ce statut avec une fiscalité attractive pour une période de 10 ans, est un vrai succès et a permis de relancer très rapidement plusieurs secteurs d'activités comme l'immobilier, le tourisme, etc. En attirant des personnes étrangères à haut pouvoir d'achat gràce à une fiscalité attractive, qui viennent investir et consommer au Portugal, l'Etat portugais est largement bénéficiaire au travers les multiples impôts et taxes (IVA, IMT etc.).
On ne peut que regretter que ces avantages fiscaux ne soient réservés qu'à une catégorie de personnes et que le gouvernement portugais ne réduise pas la fiscalité pour tous les résidents afin de leur redonner du pouvoir d'achat.
Notons que si le Portugal (surtout l'ETAT) est largement gagnant avec ce type de mesures, il n'en va pas de même pour les Etats étrangers qui voient leurs ressortissants s'enfuir avec leur pouvoir d'achat. Ce qui explique que certains pays commencent à remettre en cause la double exonération d'impôts pour les retraités et cherchent des solutions pour taxer ces retraités. C'est le cas de la Finlande par exemple qui a fait pression sur le gouvernement portugais pour modifier la convention fiscale qui va permettre à la Finlande de taxer les retraités finlandais résidents non habituels au Portugal à partir de 2018 (2019 au plus tard).
Source : L'Observador.pt
Pour en savoir plus : le statut de résident non habituel au Portugal
Depuis l'extension du statut de résident non habituels aux retraités en 2013, le Portugal a su attirer de nombreux retraités Français et de nombreux investisseurs notamment dans le secteur de l'immobilier. En 2017, les Français sont devenus les premiers acheteurs étrangers dans la pierre Portugaise et représentent 1 acheteur étranger sur 3.
Attention : ils ne sont pas les premiers acheteurs comme on peut le voir écrit ici et là, car les achats réalisés par les portugais représent encore 80 % du total des achats. Les acheteurs étrangers représentent 20 % des achats et parmi ses 20%, les français représentent 29, %.
Classement des acheteurs étrangers au Portugal :
1 - Français : 29 %
2- Brésiliens : 19%
3- Anglais : 11%
4- Chinois : 9%
5 -Angolais : 7,5%
Source : APEMIP
Après des années sombres, le marché immobilier portugais est actuellement en plein BOOM, et dans certaines régions du Portugal, les prix sont déja au dessus des niveaux d'avant crise. C'est le cas notamment pour la région de l'Algarve ou les prix de l'immobilier sont déjà à 13 % au dessus des niveaux d'avant crise.
Cette hausse rapide des prix de l'immobilier n'est pas sans poser certaines interrogations, notamment celle de l'accessibilité au logement pour les Portugais. Cette question de la hausse des prix a été évoqué dans un raport de la commission européenne qui considère cependant qu'il s'agit d'une correction des prix antérieurement dévalorisés.
Les régions les plus convoitées par les investisseurs étrangers sont : Lisbonne, Porto et l'Algarve... Mais les prix ayant augmentés trop rapidement dans ces régions, les investisseurs (et ceux qui veulent venir y vivre) commencent à s'intéresser à d'autres régions... La hausse des prix et l'insuffisance de biens (à certains prix) dans ces zones, devraient maintenant s'étendre à l'ensemble du territoire Portugais.
Quelques chiffres pour 2017
Les prix des maisons au Portugal a augmenté de 12,8% en 2017, ce qui représente la plus forte augmentation depuis juillet 1992. Le prix des maisons au Portugal augmente de manière ininterrompue depuis juillet 2016.
Les prix au m2 au Portugal (source : Sabado) :
Les maisons vendues au Portugal en 2017 ont été commercialisées à un prix moyen de 1223 €/M2. La zone la plus chère étant celle de Lisbonne (1532 €/M2). Dans la région Nord, le prix moyen pratiqué a été de 685 €/m2. L'Algarve est la deuxième zone la plus chère avec un prix moyen au m2 de 1416 €/M2. Dans le centre et l'Alentejo les prix ont variés entre 743 € et 870 €/M2.
2017 est une année record dans le secteur de l'immobilier au Portugal, on a jamais vendu autant de maisons et aussi chère. Au total il c'est vendu 153 292 maisons (+26186/2016), soit 4200 maisons par jours (source : INE). Le nombre de transactions représente une hausse de 20,6% par rapport à 2016 et un un montant de 19,3 milliards soit plus 30,6% comparé à 2016.
En terme géographique, les régions avec le plus de transactions sont la métropole de Lisbonne et la région Nord qui totalisent 64,3 % des transactions.
Perspectives 2018 ?
Les perspectives pour 2018 restent bonnes, et si le consensus table sur une augmentation de 25% du marché, certains n'hésitent à avancer que l'on puisse atteindre une hausse de 50%.
A savoir que ce premier trimestre 2018, on constate déjà une forte augmentation des prix surtout à Lisbonne, en Algare et sur Porto. Les prix au m2 sont très variables suivant les quartiers et les indicateurs de 2017 n'ont déjà plus rien à voir avec la réalité. A titre d'exemple, en 5 ans le prix du m2 dans le quartier da Baixa à Lisbonne est passé en 5 ans de 1500 à 7500 € du m2 !
Avertissement : aux niveaux de prix actuels , il convient plus que jamais d'être très prudent ! et d'ailleurs ils sont de plus en plus nombreux à parler de bulle immobilière (sans vouloir l'admettre) dans certaines régions comme Lisbonne, l'Algarve et Porto.
A Lisbonne par exemple ou les prix approchent les niveaux de Paris, Miguel Tilli, le fondateur de "Home Lovers" nous explique que Lisbonne n'est plus un paradis pour certains étrangers qui souhaitent investir dans l'immobilier et qu'ils sont de plus en plus nombreux à abandonner le projet de venir vivre ou investir au Portugal. Selon lui, même s'il rejète l'idée d'une bulle immobilière, il considère que si l'offre n'augmente pas plus et que les prix continuent à augmenter de la sorte, une crise est à prévoir d'ici 1 an à 1 an 1/2 : https://www.sabado.pt/dinheiro/detalhe/alguns-imoveis-em-lisboa-custam-tanto-como-casas-em-paris.
Si on redescent un peu les pieds sur terre en cette période d'euphorie, on se rend compte que ces augmentations rapides dans certaines zones sont totalement décorellées des fondamentaux portugais (pouvoir d'achat etc.) et si on tient compte du fait que les arbres ne montent pas jusqu'au ciel (ce qui c'est déjà produit par le passé) il faut s'attendre à des mouvement de correction dans un avenir proche et surtout il vaut mieux s'interesser maintenant aux zones qui se sont maintenues en terme de prix et qui offrent une bonne rentabilité (en tenant de la demande interne) et un potenciel de hausse...
A lire aussi :
> Algarve le prix des maisons sont déjà 13% au dessus des prix d'avant crise !
Sources :
> https://ionline.sapo.pt/608264
> http://m.lesechos.fr/patrimoine/immobilier-au-portugal-un-acheteur-sur-trois-est-francais-0301471970707.php
> http://www.diarioimobiliario.pt/Actualidade/Aumento-de-precos-das-casas-pode-afectar-procura-interna
> http://www.apemip.pt/Not%C3%ADcias/tabid/121/language/pt-PT/Default.aspx
> http://www.diarioimobiliario.pt/Actualidade/Forbes-Corrida-ao-imobiliario-portugues-vai-continuar
> https://ionline.sapo.pt/605481
>https://www.sabado.pt/dinheiro/detalhe/preco-das-casas-em-portugal-subiu-128-em-2017
> https://www.sabado.pt/dinheiro/detalhe/alguns-imoveis-em-lisboa-custam-tanto-como-casas-em-paris
Dans un article précédent, nous vous avions parlé d'un accord entre la Findande et le Portugal datant de novembre 2016 devant permettre à la Finlande de taxer les retraités Finlandais résidents non habituels au Portugal à partir de 2018, seulement pour que cet accord soit appliqué, le gouvernement portugais devait soumettre un vote au Parlement qui se fait toujours attendre... sans qu'aucune explication au retard ne soit donnée. C'est pour cette raison que les Finlandais perdent patience et n'ont pas d'autre choix que de menacer de mettre un terme aux accords fiscaux signés en 1971 entre les deux pays.
En 2017, 500 retraités finlandais ont profité du statut de RNH.
Le statut de résident non habituel mis en place au Portugal en 2009 et qui permet depuis 2013 à certains retraités européens de ne pas être taxés sur leurs revenus ni au Portugal ni dans leur pays d'origine durant une période de 10 ans, fait l'objet de contestations de la part de certains partenaires européens depuis 2016.
Pour satisfaire ce mécontentement, le ministre portugais Mário Centeno qui avait déjà évoqué en 2017 la possibilité d'appliquer une taxe symbolique sur les revenus des retraités résidents non habituels réaffirme étudier une solution globale afin de satisfaire l'ensemble des partenaires.
Quoi qu'il en soit, les retraités Finlandais payeront des impôts en Finlande à partir de 2019.
A suivre !
Le statut de résidents non habituels est sans aucun doute ce qui a permis au Portugal de sortir d'une crise profonde... mais de plus en plus de voix au sein même de la communauté portugaise s'élèvent contre ce dispositif qui a eu aussi pour conséquence une forte spéculation immobilière ce qui rend aujourd'hui l'accès au logement impossible pour de nombreux portugais y compris dans les classes moyennes.
Le bloc de gauche portugais, vient d'ailleur d'annoncer qu'il souhaite faire des propositions pour réduire la spéculation immobilière en modifiant le statut de résident non habituel (Source).
Si jusqu'à présent, le gouvernement portugais a pu décaller une modification de ce statut, les pressions externes et maintenant internes font que des changements sont à prévoir pour 2019. N'en déplaise au secteur de l'immobilier qui s'y opposent depuis 2017.
Sources :
> https://www.jornaldenegocios.pt/economia/financas-publicas/funcoes-do-estado/detalhe/centeno-continuamos-a-estudar-uma-solucao-para-irs-dos-reformados-estrangeiros
> https://www.jornaldenegocios.pt/economia/impostos/detalhe/governo-finlandes-ameaca-rasgar-tratado-fiscal-com-portugal
> https://www.publico.pt/2018/04/17/economia/noticia/finlandia-tem-na-mira-500-pensionistas-isentos-de-irs-em-portugal-1810565
A lire aussi :
> http://www.retraite-au-portugal.com/résident-non-habituel/
Le Portugal, après avoir décriminalisé la consommation de tous types de drogue il y a maintenant presque 20 ans (2001), adopte une démarche très particulière en matière de consommation de drogue : En effet au Portugal, le choix a été fait de considérer les toxicomanes comme des être humains en difficultés et non comme des criminels.
Et le Portugal vient de décider d'aller plus loin en la matière en se dotant sur Lisbonne de 2 centres d'injection supervisée pour venir en aide aux toxicomanes ayant rechuté pendant la crise économique, ainsi que d'une unité mobile.
" Depuis la loi de décriminalisation de 2001, la consommation de drogues reste interdite au Portugal, mais n’est plus un crime passible de poursuites judiciaires. Les consommateurs interpellés par la police doivent comparaître devant des « commissions de dissuasion de la toxicomanie » qui, sous la tutelle du ministère de la Santé et composées de psychologues, de juristes et d’assistants sociaux, ont pour mission d’apporter une réponse adaptée à chaque personne, qu’il s’agisse d’un consommateur occasionnel ou d’un toxicomane problématique".
Sources :
> https://www.ledevoir.com/monde/europe/525859/drogue-le-portugal-pays-du-plutot-soigner-que-punir-ouvre-des-locaux-d-injection
> http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/3413622/2018/04/20/Le-Portugal-s-ouvre-aux-salles-de-shoot.dhtml
A lire aussi :
Dans un article du 22/03/2018 paru dans le journal "Negocios", Vasco Carvalho Marques, nous explique que les plus values sur les cryptos monnaies ne sont pouir le moment pas taxables au Portugal.
Selon la Banque centrale du Portugal, la monnaie virtuelle ne peut pas être considérée comme sur dans la mesure ou il n'y a pas de garantie que cette monnaie sera acceptée comme moyen de paiement.
Le regime juridique étant nébuleux, le régime fiscale est lui aussi sujet à des doutes. Il a donc fallu faire une demande officielle (informação vinculativa) auprès des finances portugaises (Autoridade tributária) sur un cas précis pour obtenir une réponse. Et selon la réponse du 14/12/2017 il s'avère que les gains resultant de la vente de cryptos -monnaies ne sont pas imposables au titre de la catégorie F (revenus de capital) ni au titre de la catégorie G (plus values) .
Cet avantage fiscal actuel, qui vient s'ajouter aux avantages du "statut de résident non habituel", constitue un atout supplémentaire pour le Portugal afin d'attirer de nouveaux résidents fiscaux.
Source : https://www.jornaldenegocios.pt/opiniao/detalhe/as-mais-valias-das-criptomoedas
Comme déjà exposé dans un article précédent, le Portugal applique 2 taxes sur les véhicules : l'ISV et l'IUC
1 - l'ISV "imposto sobre veículos"
Au Portugal, acheter un véhicule neuf ou importer un véhicule (neuf ou d'occasion) implique le paiement de l'ISV qui est calculé sur la base de la cylindrée du véhicule et sur l’émission de CO2 (variable suivant le type de carburant utilisé).
La nouveauté depuis 2017 est la prise en compte de l'émission de CO2, qui vient augmenter le montant de cette taxe.
Le montant de la taxe à payer est l'addition des montants correspondant aux deux critères :
Tableau correspondant à la cylindrée :
Tableau pour véhicules essence, GPL, GN :
Tableau pour les véhicules "Diesel" :
Taxe additionelle : Il existe un taxe supplémentaire de 500 € + IVA pour les véhicules diesel qui émettent 0,002g/km ou plus de particules.
Tabeau des réductions pour les véhicules anciens importés appliqué sur le critère de la cylindrée uniquement :
Pour connaître le montant de l'IUC à payer je vous recommande ce site internet, régulièrement mis à jour : impostosobrevehiculos.info ou vous y trouverez des simulateurs. Vous pouvez aussi cliquez sur les images ci-dessus.
Pour les véhicules importés, qu'ils soient neufs ou d'occasion les acheteurs devront payer également l'ISV. Pour les véhicules d'occasion on applique un pourcentage de réduction en fonction de l'age du véhicule (voir tableau ci-dessus). La nouveauté introduite en 2017 est que la partie de la taxe correspondant à l'émission de CO2 ne fait l'objet d'aucune réduction même si le véhicule est d'occasion.
Vous l'aurez compris, le Portugal protège sont marché intérieur et ce malgré des condamnations pour entrave à la concurrence.
Pour faire une estimation du montant de la taxe vous pouvez aussi utiliser le simulateur proposé sur le sites des finances : https://aduaneiro.portaldasfinancas.gov.pt/jsp/main.jsp?body=/ia/simuladorISV.jsp.
Autre site pratique pour calculer la taxe : ARAN Associaçao Nacional do Ramo Automovel.
Remarques :
2 -L'IUC Imposto Único Circulaçã (taxe annuelle)
Cet impôt est à payer dans les 90 jours qui suivent l'immatriculation (lors de l'achat ou importation) et ensuite chaque année . Il est calculé en fonction de l'age du véhicule, de la cylindrée et du type de carburant utilisé. Le montant de cette taxe est actualisé tous les ans en Janvier.
L'IUC en 2017 variait de 7,71 € à 459,88 €.
Si vous souhaitez faire une estimation de la taxe que vous allez payer vous pouvez aller sur le site "Economia e Finanças" ou sur le site de l'ARAN.
Remarque : vous êtes redevable de cette taxe même si le véhicule est à l’arrêt dans votre garage.
Comment, Quand et ou payer l'IUC ?
Le processus de paiement de l'IUC comporte 2 phases :
1 - Emission du Documento Único de Cobrança (DUC) sur le site "Portal das Finanças" (il n'existe pas d'autre manière d'obtenir ce document). Ce document vous indiquera les références de paiement.
2 - Paiment de la taxe dans un multibanco, homebanking, à votre banque, , ou aux Correios/CTT.
Vous pouvez par précaution verifier sur le site des Finances si le paiement a bien été pris en compte.
Pour en savoir plus sur L'IUC et l'ISV, vous pouvez consulter le site impostosobreveiculos.info ou cliquez sur l'image ci-dessous :
Source et images : https://impostosobreveiculos.info/
A lire aussi :
> Inspections techniques obligatoires au Portugal
Le groupe Français "Auchan" va uniformiser sa présence au Portugal en mettant fin à l'utilisation de la marque "Jumbo". Ce changement aura lieu en 2019 et s'accompagne d'un plan d'investissement de 90 millions d'euros pour les 2 prochaines années.
Selon le journal "Negocios", le groupe français prévoit d'ouvrir 25 à 30 nouveaux espaces "MyAuchan" par an, avec à la clès la création de 450 postes de travail (15 par espace). La volonté du groupe est d'ouvrir des magasins de proximité prêt des endroits ou ils sont déja implantés.
Dans la pratique ce seront 33 sur 42 magasins appartenant au groupe français qui vont changer de nom. Les autres magasins fonctionnant déjà sous la marque MyAuchan.
Cette uniformisation de la marque et ce plan d'investissement, semble être une riposte à la venue prochaine (2019) dans le secteur de la grande distribution du géant Espagnol "Mercadona".
La concurrence dans le domaine de la grande distribution au Portugal est déjà énorme ! et il est clair que l'arrivée des Espagnols oblige tous les acteurs en présence à bouger vite pour maintenir leur part de marché. Ce qui explique en partie l'ouverture depuis 2 ans de nombreux nouveaux centres commerciaux des différentes marques déjà installées au Portugal.
Le groupe Auchan très présent au Portugal emplois 8300 collaborateurs. Ils ont acheté la marque Pão de Açúcar en 1996.
A savoir que le groupe Immochan (société immobilière du groupe Auchan), vient de faire l'acquisition du "Forum Montijo", "Forum Sintra" et "Sintra Retail Park" plaçant le groupe en 2ème position au Portugal parmi les propriétaires et gestionnaires de centres commerciaux de moyenne et grande dimension.
Les fans de Tintin au Portugal, vont désormais pouvoir se rendre à la première boutique officielle "Tintin shop" ouverte en Mars 2018 sur Lisbonne rue Junqueira dans le quartier de Belém.
On aurait pu penser que se sont des belges qui ont ouvert cette boutique, et bien non, se sont deux français : Nathalie Castellano et son mari Louis.
Pour accéder au site internet de vente en ligne, cliquez sur l'image ci-dessous :
Source : https://nit.pt/vanity/lojas-e-marcas/tintin-shop-portugal